Ce duo new-yorkais se compose de la chanteuse d’origine ukrainienne Alina Simone qui pose sa voix et ses textes sur la musique de Kevin C. Smith. Une musique électronique agrémentée d’instruments organiques (Batterie, Cello, Saxophone) donnant de la profondeur à l’album comme en témoigne cette sensation de chute vertigineuse que procure la très bien nommé Glory Hole (Un après glory Box de Portishead ?).
La belle voix chaleureuse d’Alina Simone renforce le côté humain de l’album. On y entend se côtoyer Catpower avec Portishead, Bjork et le free jazz (Tunnel vision), du trip-hop cinématographique (The lights of 1000 Television), de la musique arabisante avec des influences de l’Est (Vor) et de la pop que ne renierait pas PJ Harvey.
Cette « île-ville » reçoit donc des influences extérieures tout en gardant son originalité insulaire. Une île qui nous attire comme un rêve le désir.
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