Le nouvel album de BD Harrington fait suite à « The Kid Strays » sorti en France en 2010. « Regarding the Shortness of Your Breath » évoque le sentiment de l’inévitable, prélude du véritable deuil. Décès, dissolution, souffrance, acceptation, état de grâce – ces thèmes sont passés au crible avec une incroyable maturité, provoquant un étrange frisson chez l’auditeur. Intimes et poétiques, avec des textes finement conçus, ces chansons ont été intentionnellement rédigées à «l’heure du loup». D’après une expression d’Ingmar Bergman ce sont les heures les plus sombres, entre minuit et l’aube : «C’est l’heure où la plupart des gens meurent. C’est l’heure où le sommeil est hanté par les peurs les plus profondes, où fantômes et démons se dévoilent. »
Il a un son plus riche, plus profond que son prédécesseur. Le piano, la guitare et la voix de BD Harrington sont complétés par la pedal steel, la contrebasse et les inimitables percussion et violoncelle de Don Kerr. De la complainte plaintive de New Skin – the light will part the flesh and leave every door ajar, and I won’t wonder where you’ve been, I won’t wonder where you are – à la vertigineuse et hallucinatoire Mariella – bring your soft lips down and kiss my new concussion- en passant par le fulgurant Arrows sing – When the end it finally comes, all your useless pleading, will seem no more than obscene -. «Regarding the Shortness of Your Breath» est envoûtant, convaincant et inscrit la voix unique de BD Harrington dans la lignée des grands auteurs-compositeurs.
Co-produit avec Don Kerr (Ron Sexsmith), et enregistré au cours d’une tempête de neige d’une semaine dans les studios « Gas Station », situé sur une île dans le port de Toronto. Mixé par Don Kerr à The Rooster, et masterisé par Steve Rooke à Abbey Road.
À écouter en priorité : « New skin », « Just to hear my arrows sing », « Riding », « Where it counts »
« On se prend vite à la tristesse. Elle coule et colle bien, ajuste tout en fatalisme, égalise. La plainte berce comme un nono, un câlin de langueur morbide, une truelle de crépi gris. Piano, instrument froid, tempo cimenté, Chinatown, voix de violoncelle qui ne se taira plus des quarante-cinq minutes que dure la séance spirite – qu’est toujours un deuil… D’Ultramarine, plus morose que tragique, à Born Sucker,d’Aeroplane Song en New Skin, qui s’enfonce en stase, s’élève en s’enlisant, ou Mariella s’y mêlant, les chansons tendent bientôt à se fondre. On s’installe au Bonheur des tristes. Un peu de contemplation des ruines ne fait pas de mal (…) » LIBERATION
« (…) Une fois de plus on n’aura pas grand chose à dire sur l’ensemble si ce n’est rester admiratif et se laisser toucher par la beauté du songwriting du bonhomme. (…) C’est bien cette précision dans l’écrit, cette propension à être dans une retenue intimiste mais résolument chaleureuse qui vient effleurer notre corde sensible. Ne pas l’entendre ou ne pas le comprendre c’est sans doute passer à côté de ce qui fait toute la richesse de ce disque. (…) LIABILITY WEBZINE
« (…) Il en ressort une œuvre d’une rare intensité, une sorte de folk grave où le piano, la guitare et la voix d’Harrington sont relevés entre autres par la pedal steel, la contrebasse, le violoncelle ou encore les percussions de Don Kerr qui a coproduit « Regarding The Shortness Of Your Breath ». » ZICAZIC
« Impressionnant et solennel, ce premier album de l’anglais semble glisser sur le temps qui passe. »Regarding the Shortness of Your Breath » parait simple et nu mais en tendant un peu l’oreille on découvre de merveilleux arrangements qui expliquent l’émotion résultant de son écoute. Il y a chez BD Harrington cette prestance dévolues aux sages ou aux personnes que l’on considère comme ayant vécues. Chapeau! » QUAI BACO
« (…) C’est beau, très beau, peu de lumière, quelques ombres, quelques fantômes, c’est une musique pure et donc hantée que BD Harrington propose, mélancolique à souhait, un peu larmoyante, jamais grimaçante, beaucoup de tendresse. » CAFZIC
« Songwriter solitaire et itinérant, Irlandais de naissance, Canadien dans l’âme, Européen d’adoption, BD Harrington a fait voyager ses chansons d’inspiration Leonard Cohen un peu partout à travers le monde, avant de poser sa guitare en France. Le très respectable label Travelling Music l’a logiquement recueilli parmi ses artistes devenus rapidement indispensables. » compilation MICROCULTURE
« Cet album folk sombre et poétique aux arrangements soignés (…) Il traite tout en douceur de la perte et du deuil et est à découvrir via le premier extrait disponible en clip, le mélancolique et lumineux« Where it counts » MUZZART
Le canadien (installé à Londres) BD Harrington, réalise une musique folk sensible et très intime (…) Les arrangements et la musique sont très sophistiqués, mais aussi très épurés. Entre Bob Dylan, Leonard Cohen et le Nick Cave acoustique, les 10 titres de l’album sont posés et fragiles. La voix de BD Harrington met en relief l’importance de ses textes (reproduits dans le livret du cd). Foutraque
« Faisant suite à The Kid Strays,Regarding the Shortness of Yours Breathest un album à écouter de nuit, lumière tamisée et silence total ou presque » Benzine Mag
« En ressort donc ce disque intime, triste, sombre, mélancolique mais envoûtant et beau. » Froggy’s delight
« Il y a dans ce disque une démarche presque christique qui fout la trouille, et émerveille à la fois. » … « Une valse sublime et terrifiante. » AdecouvrirAbsolument